Produits réglementés
Biens, technologies à double usage

Dans un contexte de tensions géopolitiques croissante, les contrôles à l’export se renforcent considérablement ces derniers temps aussi bien en Europe Communautaire qu’en Suisse et au Royaume Uni. Il est fortement recommandé aux exportateurs de se couvrir contre les risques dans ce ce domaine car les sanctions sont lourdes, du blocage des marchandises en douane, jusqu’à la responsabilité pénale des dirigeants. Avec les experts BLR Bellereaux assurez-vous que vos produits sont autorisés à l’export vers les pays de destination.
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En Europe Communautaire,

Un socle réglementaire commun aux 27 pays européens existe ainsi qu’une liste commune de biens à double-usage mise à jour régulièrement. Cependant le contrôle des exportations, son champ d’application, ses procédures et sanctions restent fixés par chaque état membre. En France, c’est le SBDU service des biens à double usage (service en ligne > EGIDE) qui sera l’interlocuteur des exportateurs ou de leurs représentants. Il faut donc effectuer les démarches dans chaque état d’origine des marchandises pour en autoriser l’exportation vers un pays tiers
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En Suisse,

La « loi sur le contrôle des biens » (LCB) fixe les conditions de vérification et d’autorisation d’exportation pour les exportateurs suisses. Le SECO (Secrétariat d’Etat à l’Economie) est l’interlocuteur approprié pour effectuer les vérifications nécessaires et obtenir le cas échéant les autorisations appropriées (licences). Dans le cas de matériel de guerre c’est la loi fédérale de matériel de guerre qui s’appliquera (LFMG) tant pour les exportations que pour les importations. Il existe aussi une plateforme en ligne ELIC établissant un système d’autorisation électronique remplaçant les processus d’autorisation papier. Il permet la saisie et le traitement des dossiers relevant des législations suisses encadrant le contrôle des biens à l’export.
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Au Royaume Uni,

Le contrôle des exportations britanniques est effectué au niveau du ECJU ( Export Control Joint Unit). Le département du commerce international (DIT) met à disposition des exportateurs un service en ligne Goods Checker pour identifier les biens matériels et immatériels concernés et une plateforme en ligne « SPIRE » pour effectuer toute demande de licence d’exportation (OGEL, OGTCL, OIEL, SIEL, Form 680)

Bonnes pratiques en 9 points

Vigilance renforcée en présence d'indicateurs d'alerte "red flags"…

Les « red flags » (signaux d’alerte) sont les indicateurs qui doivent alerter les exportateurs. La Commission Européenne a élargi la liste d’exemples symptomatiques dans ses lignes directrices, afin de faciliter l’identification par les exportateurs de toute circonstance anormale au sein d’une transaction. Cela permet de reconnaître rapidement si une exportation peut être destinée à un utilisateur final, une utilisation finale ou une destination finale inappropriés. C’est la responsabilité pénale de l’exportateur qui peut être engagée en cas de négligence.

Identifier l'utilisateur final des biens…

…et s’assurer que lui ou ses bénéficiaires effectifs ne sont pas soumises à des sanctions individuelles publiées par l’Union européenne (gel des avoirs, sanctions sectorielles) si la marchandises est originaire d’un pays de l’UE27. Pour la Suisse et le Royaume Uni s’adresser aux autorités compétentes.

S'assurer de l'utilisation exclusivement civile des biens…

…en utilisant par exemple des clauses contractuelles appropriées qui engagent votre client. Idéalement, si une licence d’exportation est nécessaire, il faudra obtenir de l’utilisateur final un engagement complet indiquant toutes les conditions d’usage du bien concerné.

S'assurer de la route choisie vers la destination finale

Il faut effectivement vérifier que non seulement la destination finale n’est pas soumise à des mesures restrictives mais aussi que la route choisir pour le transport n’emprunte pas des territoires soumis à des mesures restrictives particulières vis à vis des biens à double usage (Iran, Syrie, république populaire et démocratique de Corée, Russie, Venezuela…)

Vérifier à nouveau… pour tout nouvel article innovant ou modification d'articles identifiés

Vérifier en cas d’article nouveau ou innovant sur sa possible application militaire ou sensible avec des biens à double usage listés auquel cas, les autorités devront être consultées. Les experts de BLR Bellereaux vous guident de la classification des biens jusqu’à l’obtention de licence appropriée.

Mettre en place une vigilance renforcée sur vos exports…

.. C’est indispensable si votre activité est tournée vers l’export et liée aux grandes catégories visées par la codification des biens à double usage. Les experts de BLR Bellereaux vous guident de la classification des biens jusqu’à l’obtention de licence appropriée.

Informer les autorités en temps réel…

…En cas d’identification d’une potentielle tentative de contournement sur l’utilisation des biens ou de changement de destinataire final au cours de l’exportation, il faut imméddiatement effectuer un signalement aux autorités administratives compétentes

Former des "compliance officers" en interne…

Former dans les entreprises et institutions financières les compliance officers chargés du contrôle des exportations ou des mesures restrictives aux règles douanières spécifiques applicables aux biens à double usage et marchandises stratégiques.

Partager largement l'information pratique et réglementaire

Faciliter les échanges de connaissance et d’information entre autorités administratives, et les autres acteurs privés afin d’assurer une veille efficace des contrôles des exportations (séminaire, conférence, hotline, portail digital public).

Biens a double usage

Les experts de BLR Bellereaux vous guident de la classification initiale des biens jusqu’à l’obtention de licence appropriée. Contactez-nous !

Marchandises soumises à des règles de conformité